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Voici les conséquences, nombreuses et réelles survenues après un tel drame. Personne de ne peut revenir en arrière malheureusement, alors autant aller de l'avant et reconstruire au présent.


Sa petite soeur qui au déces de sa soeur avait trois mois à grandit dans un silence empreint de culpabilité et de honte après avoir connu les rires et la joie de vivre d'une famille en apparence heureuse. Elle avait gardé des séquelles psychologiques et physiques, elle avait un retard psychomoteur de 2 ans environ, elle s'était mise dans une bulle pour ne pas me déranger car j'étais si triste, le lien maternel que j'avais avec elle s'est brisé avec le décès de sa grande soeur Kalista. 5 ans plus tard, j'ai voulu avoir un autre enfant, une magnifique petite fille est née en février 2008, mon instinct maternel retrouvé. Une enfant pleine de vie, une trompe-la-mort tant elle était tonique et curieuse de tout. Quelques mois après, la maladie s'installe pour moi, une spondylarthrite ankylosante est diagnostiquée. Une épreuve de plus, comment peut-on se retrouver à 33 ans prisonnière d'un corps qui en paraissait 80, tant les douleurs inflammatoires étaient invalidantes? J'étais dans l'incapacité d'avancer dans cette vie... 
Survint alors cette prise de conscience, changer le cours de ma vie. Le divorce par la suite est arrivé. Une série de rencontres, dont une particulière Franck Justafré en janvier 2011, qui allait réaliser mon rêve le plus cher, celui de laisser une trace de ma fille Kalista sur cette terre... Avec l'aide d'une maternologue, car à l'évocation du prénom de ma fille, l'émotion était restée la même, comme si elle était morte la veille... elle a trouvé la phrase que j'espérais entendre depuis si longtemps au fond de moi, "... responsable mais pas coupable..." J'ôtais le médaillon que je portais, son visage y était gravé à l'or fin, depuis ces si longues années, où je n'étais que l'ombre de moi-même... Elle m'a également aidé à renouer le lien maternel avec Kenza qui portait depuis trop longtemps le passé d'une vie qui n'était pas sienne et dont je projetais sur elle mes relations à ma mère, qui tenait ça de sa mère...
La vie est faite de petites et grandes morts, réapprendre à vivre pour avancer par choix ou plutôt par nécessité pour ne pas que la mort prenne plus de place que les vivants. Il aura fallu 8 ans pour franchir cette montagne de douleurs. À partir de ce moment, bien des choses ont changé en commençant par moi... comme une Renaissance....
Le 23 juin 2011, huit années s'étaient écoulées, j'avais trouvé enfin le courage et la force d'apporter mon témoignage sur le site de l'association "SAUVE QUI VEUT". Cette dernière m'avait beaucoup aidée après le décès de ma fille, car j'avais pu discuter avec un papa qui avait vécu le même drame, il m'a aidé à me raccrocher à la vie. Il m'avait dit que le temps allait faire son oeuvre et qu'il fallait tenir bon car je retrouverais la joie de vivre à nouveau, sans l'oublier. En effet le temps avait son oeuvre mais le fait de ne pas la voir grandir et de ne pas pouvoir la toucher était encore douloureux. La perte d'un enfant est le traumatisme le plus grave qu'il soit, n'étant pas dans l'ordre des choses...
Le 14 novembre 2011 (Pour les 10 ans de Kalista), première validation du livre tome 5 "KALISTA" de Franck. J'avais contacté Laurence PEROUEME, la directrice de l’association "SAUVE QUI VEUT" pour qu’elle apporte son témoignage concernant les actions qu’elle avait menées. Par son combat, son courage et sa persévérance, elle a mis en place une véritable politique de prévention de la noyade en France. La loi Raffarin a été appliquée en janvier 2004, obligeant les constructeurs et les particuliers de piscine à mettre des systèmes de protection et éviter ainsi un grand nombre de noyades. Elle parle également de son association et de ses projets.
Grâce à la création de ce livre d’un genre à part, sa vente permet de sensibiliser, alerter des dangers encore trop fréquents, inhérents aux piscines des particuliers qui sont de plus en plus nombreux dans nos régions méditerranéennes. 
Nous avons eu la chance de pouvoir les vendre gracieusement, dans la galerie marchande de Carrefour et ce n’est qu’un début ! Les bénéfices de ces ventes ont été reversés à l’association SQV. Nous continuons, nos actions permettront de promouvoir ce livre porteur d’espoir, de solidarité et d’amour.
Fin juin 2012, lors de la fête de l'école Anatole France de PERPIGNAN, première présentation du livre pour enfants "Marie, Croc-Croc et la fée Cléo" fait en partenariat avec les élèves de la CLIS de ma fille Kenza pour faire évoluer les mentalités sur la question du handicap en milieu scolaire. Faire passer le message de la différence pour qu'il ne rime plus avec indifférence... de peur.
14 juillet 2012, création de l'association 1 2 3 Renaissance, tout un symbole porteur d'espoir...

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